(Voyez aussi le C.V.)
Beauté, déguisements et transformations en tout genre, blessures ou personnages extraordinaires, avec ou sans postiches, avec du latex et/ou des prothèses, ont toujours passionné Alain Folgoas depuis l'enfance puisqu'il a toujours aimé se maquiller et maquiller les autres pour passer d'une apparence à une autre de façon vraisemblable et crédible. C'est tout jeune, à la Troupe Théâtrale de son Lycée, qu'il aborde régulièrement le maquillage chaque semaine faisant alors avec enthousiasme des faux nez à la pâte à modeler ou en latex et des barbes au crêpé. Il y fut surnommé "l'usine à vieillards".
Il rencontre alors Arakélian, le fameux Maître Maquilleur de La Belle et la Bête, le célèbre film de Jean Cocteau, qui l'invite à venir suivre ses cours dans la première école de maquillage professionnel à Paris, et il y obtient son diplôme de
Maquilleur d'Art.
Dès le début de sa carrière, il a travaillé avec de grands maquilleurs français et étrangers, tels que Charly Koubéssérian, Louis Dor, Anatole Paris et Marie-Madeleine Paris, Valérie Dijon, Alexandre (Alex) Marcus et Eliane Marcus, Yvonne Fortuna, Roger Chanteau, Jacky Bouban, et beaucoup d'autres pour les français. Parmi les grands maquilleurs étrangers qui lui ont fait confiance, on notera particulièrement Alberto de Rossi, Ron Berkeley, Tom Smith, Otello Fava, Allan Snyder, et d'autres l'ont honoré de leur amitié tels que Christopher Tucker et Stuart Freeborn.
Vittorio Storraro, Richard H. Kline, Tony Imi, Guylain Cloquet, Pierre Lhomme, Jean Tournier, Roger Fellous, entre autres, ont été des chefs opérateurs réputés qui l'ont apprécié.
Il s'est ainsi perfectionné dans toutes les techniques du maquillage de cinéma et des postiches auprès de ces grands chef-maquilleurs français et étrangers. Puis, pour pouvoir fabriquer des prothèses dignes du niveau international telles qu'il en voyait sur les écrans, à une époque où aucun maquilleur français n'en faisait encore, il développe dans son propre laboratoire des produits alors introuvables sur le marché français, tels que mousse de latex et autre plastique à faux crânes, et gagne vite une solide réputation de maquilleur - prothésiste qui le conduit à travailler sur de nombreux films français et américains avec de grandes stars.
Puis, c'est à l'occasion d'un de ses nombreux travaux au théâtre qu'il se verra décerner en 1997 la seule récompense nationale remise à un maquilleur en France à ce jour : le
Grand Prix Renaud - Barrault
Le maquillage n'est toujours pas reconnu, ni donc récompensé, en France par les Académies officielles. Dieu seul sait pourquoi !…
Que ce soit pour le cinéma, la télévision, le théâtre, l'événementiel, le cabaret ou les enfants, il pratique toutes les disciplines et techniques de l'art du maquillage, beauté et compositions, et peut prendre en charge aussi bien un seul personnage que la totalité de la distribution du spectacle selon les besoins de la production, ou simplement venir en renfort occasionnellement, toujours avec grand plaisir.
Il transmet volontiers son expérience lors de cours dans les écoles qui l'y invitent et de miniformations intensives, ou fait des conférences sur le métier des maquilleurs, et a publié en 1994 (Dessain et Tolra) le livre
abondamment illustré de plus de 120 photos décrivant conception et réalisation de nombreux personnages, encore disponible à la FNAC, chez l'Editeur ou sur Internet. Depuis 2009, il publie des articles, souvent remis à jour, à l'intention particulière des débutants, maquilleurs ou réalisateurs, mais pouvant aussi intéresser les plus expérimentés. Ces articles aujourd'hui réunis sur ce site ont été entièrement révisés et augmentés de plusieurs chapitres sous le titre générique
Le Métier du Maquillage au Cinéma
Depuis ses débuts, entre deux activités de maquilleur, il mène parallèlement une carrière d'artiste bien remplie comme acteur et chanteur lyrique avec un grand bonheur. Vous en verrez aussi quelques photos. Il aimerait bien maintenant reprendre sérieusement ses activités comme acteur et chanteur.